Allez, avouez ! Vous ne savez pas résister aux appels répétés de votre "ex". Adoptez cette méthode, elle n'est certes pas infaillible mais au moins elle est drôle !
Le blog des relations amoureuses par sandra, lovecoach à Cannes. Retrouvez moi sur www.coachinlove.fr
lundi 29 avril 2013
jeudi 25 avril 2013
LE LOVE COACHING, C’est QUOI ?
Le love coach, ou coach amoureux est un métier peu
connu du grand public et qui souffre de nombreux préjugés souvent erronés.
Contrairement aux conseils que l’on peut trouver sur internet et qui sont
souvent théoriques et infondés, le love coach lui a un réel objectif. Cet
objectif il le détermine avec vous en fonction de vos besoins. Le coach
amoureux est là pour vous conseiller et vous apporter une aide afin de vous
épanouir sentimentalement. C’est en cela que diffère l’aide d’un coach à tous
les conseils théoriques que l’on trouve : il s’adapte à vos propres besoins et
propose des solutions en adéquations avec votre situation. Grace à son aide et à
ses compétences spécifiques dans ce domaine il vous propose un développement
personnel qui est optimal.
Le love coach pose un diagnostic, en partant de vos
freins, de vos croyances « limitantes ». Il vous questionne longuement pour
décrypter votre cartographie interne, il mène l’enquête comme un détective, en
toute objectivité.
Il vous aide à cerner vos vraies valeurs et
votre idéal amoureux, à définir vos « fondamentaux », sur lesquels vous ne
pouvez transiger, si ce n’est en vous reniant.
Il vous rappelle les ressources et les trésors cachés
que vous possédez mais que vous avez négligés, oubliés ou que vous utilisez de
façon inappropriée pour toutes sortes de raisons…
Il vous donne des informations clé sur le
paysage amoureux français. Une femme/un homme prévenu(e) en vaut deux…
Il vous accompagne sur la voie du changement en
définissant avec vous un premier pas et un objectif à votre portée… partant du
principe que tout petit changement peut en entraîner un autre, puis un autre,
enclenchant alors une dynamique vertueuse.
mardi 9 avril 2013
Comment trouver et, surtout, garder l'âme soeur ?
Quand deux marieuses invétérées se rencontrent, elles se racontent des histoires de… célibataires : à l’ère des sites de dating ciblé et des applis de géolocalisation de beaux gosses, Karine Le Marchand (bien connue des services du ministère de l’Agriculture) et Alix Girod de l’Ain (bien connue des services du ministère de la Blagounette) ont voulu comprendre pourquoi de plus en plus de gens (ils seraient 18 millions en France !) ni plus moches, ni plus bêtes, ni plus tordus que les autres, échouent à trouver et, surtout, à garder l’âme soeur. Avec l’aide de psychologues, sexologues et thérapeutes de couple, elles ont disséqué une vingtaine de profils de serial célibataires (hommes et femmes) et établi une stratégie au cas par cas : changer – un peu – pour que tout change, c’est ce que propose leur livre, finement intitulé « L’amour est tout près » (sortie le 18 avril, éd. Philippe Rey). En avant-première pour son journal préféré, le Dr Aga nous livre six conseils pour amorcer la grande mue de l’amour !
Faire un vrai relevé de situation
Nous ne sommes pas égaux devant le célibat. Certes, la fille de 26 ans qui craint de finir dévorée par ses chats est piquée, tout comme le quadra qui ne comprend pas pourquoi sa femme s’est barrée après vingt-deux ans de mariage alors qu’il ne la trompait qu’avec des nanas qu’elle ne connaissait pas. Mais si, en matière de relations amoureuses, l’aveuglement est la chose la mieux partagée du monde, il peut prendre des formes très différentes. Lectriçounette, je te suggère de lister, dès à présent, tous les gens avec qui tu es sortie (selon ton âge et ton expérience, tu peux même ouvrir un gros tableau Excel) et de préciser, en colonnes, si c’était une histoire d’amour ou pas, combien de temps ça a duré, qui a quitté qui et pourquoi. Si tu réalises que toutes tes histoires se ressemblent, bravo ! Tu entres sûrement dans une des catégories de « L’Amour est tout près », ça va être beaucoup plus simple de s’occuper de ton cas (à ce stade, le Dr Aga réalise qu’elle est en plein exercice d’autopromotion, et elle a honte, ça oui). Si, en revanche, tu constates qu’à chaque fois le problème était différent, et jamais de ta faute… tu entres aussi dans un de nos profils, probablement celui de l’hyper-exigeante. Quoi qu’il en soit, cet exercice devrait te permettre d’envisager tes amours passées d’un œil un tout petit peu décalé, et c’est ce que nous recherchons, ce léger recul avant le grand saut.
Changez de complexes
Fais-tu partie de celles qui se sentent laides, grosses et pas à la hauteur ? A l’inverse, trouves-tu que tous les hommes que tu rencontres sont nazes ? Ce sont deux facettes d’un même mal : un narcissisme mal géré. Déjà, on est tous le laid-gros-pas-à-la-hauteur de quelqu’un, rarement celui de tout le monde : avoir des complexes n’a jamais empêché quiconque de trouver l’amour. Ensuite, on a toutes une amie canon, intelligente et seule qui dit : « Je crois que je fais peur aux hommes. » Les psys sont formels, ça, ça n’existe pas : bonne nouvelle, ni la beauté ni la réussite ne sont éliminatoires aux yeux des garçons ! (C’est ce qui explique qu’Ines de la Fressange, Lætitia Casta, Vanessa Paradis et consœurs ne sont plus vierges). Ce qui fiche la frousse, c’est plutôt l’attitude de certaines, qui semblent envisager les hommes comme on soupèse un sac à main dans une boutique : trop petit, trop grand, trop vieux, trop cheap… C’est ce que nous faisons qui leur fait peur, pas ce que nous sommes. De quoi garder plein de complexes et c’est tant mieux (on est des filles, punaise !), mais plus les mêmes : on ne peut pas changer la forme de nos mollets, mais on peut apprendre à ne plus porter, inscrit sur notre front : « Dégage, tu n’es pas le bienvenu »…
Laissez sa chance au produit
Attention à ne pas envisager la personne que tu viens de rencontrer comme un tout, fini, terminé, qui ne bougera plus jamais. Celles qui, en trois secondes, scannent un gars et l’éliminent d’entrée ont tort, même si c’est sur des critères objectifs (chaussures immondes en similicuir, Playstation portable planquée sous la table, rire idiot…). Car les gens peuvent changer, et pas seulement en pire : c’est avec stupéfaction que nous avons appris des psys, ma coauteure et moi-même, que certains défauts épouvantables se rattrapent très bien par amour. Un homme radin peut arrêter de l’être (juré), une fille cruchonne peut se révéler tout aussi maligne que les autres, et on a même déjà vu des vieux garçons ne plus s’évanouir quand on touche à leur collection de sousbocks de bière. Tous les miracles sont possibles, mais à une seule condition : la bienveillance du regard qu’on porte sur l’autre. (A cette règle générale, signalons une exception, lectrice : si tu es une « infirmière », c’est-à-dire une fille qui choisit toujours des hommes fracassés dans l’illusion de les « réparer », c’est sur toi-même qu’il va falloir apprendre à poser un œil compatissant.)
Pensez compatibilité des défauts
Là, ce n’est pas un conseil de psy mais, tout aussi sérieux, une devise de ma grand-mère : « Arrête de regarder les qualités des gens, seuls leurs défauts sont intéressants, car eux dureront dans le temps, crois-moi. » Il est capital de déterminer le plus vite possible si les points faibles de la personne qu’on vient de rencontrer sont compatibles avec les siens : entre un profil d’« hystérique » (en gros, une fille très jalouse et volontiers up & down) et un « handicapé de l’engagement », les murs risquent de trembler, alors qu’avec un « mutique », ça peut coller pas si mal. Écrit comme ça, ça peut sembler abstrait, mais si tu listes, à gauche sur un papier, tous tes défauts (demande à tes amies, tu es la plus mauvaise juge pour ça) (ou comment se brouiller avec toutes ses copines grâce aux conseils du Dr Aga), puis, à droite, ceux de la personne qui te plaît (pour le coup, fie-toi à ton intuition), tu devrais déjà avoir une petite idée de leur compatibilité.
Méfiez vous de l'humour
Si on avait dit au Dr Aga qu’elle écrirait ça un jour, elle se serait fouettée avec des orties. Pourtant, pourtant, la plupart des garçons célibataires que nous avons rencontrés l’ont martelé : à leurs yeux, l’ère du second degré et de la dérision permanente s’accommode assez mal d’un début amoureux. De nos jours, trop de filles cassent, vannent, déstabilisent complètement les pauvres poussins, qui, du coup, ne savent même plus s’ils leur plaisent vraiment (ne perdons pas de vue qu’un cerveau d’homme en pleine parade est très, très petit, de la taille d’une figue d’après des estimations personnelles). Si tu es drôle, tant mieux, mais essaie de darder tes flèches vers une autre cible que la douce figure de ton élu (manque d’inspiration ? mate les émissions de télé-réalité sur NT1, c’est une mine). Ceci, en première intention, on est d’accord : dès que ton histoire voguera sur les flots bleus, tu révéleras ton vrai visage, celui d’une mouette ricaneuse, gniarrk.
Ne baissez jamais les bras
Un des profils qui se retrouve le plus souvent dans les cabinets des psys est celui que nous avons appelé « la grande brûlée de l’amour ». Quand on a vécu un gros, gros chagrin, il est toujours difficile de refaire confiance à quelqu’un. Mais c’est une chose qui se travaille, qui se répare, comme tant d’autres : nous avons entendu tant de belles histoires que nous en sommes, ma camarade Le Marchand et moi-même, ressorties toutes molles, en se disant que oui, parfois, le célibat, c’est une chance énorme, celle de pouvoir vivre à nouveau les émotions d’une rencontre que l’on n’attendait plus. Lectrice, quoi que tu aies traversé, crois-nous sur parole : l’amour est tout près, en tout cas pas si loin que tu ne l’imagines !
Par Alix Girod de l'Ain
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